Écho d'Andromède

L'univers s'ouvre devant moi, une danse infinie d’ombres et de lumières. Au centre de la toile, une spirale dorée s'étend comme un fil d’or, tissé par des mains invisibles, celles du cosmos lui-même. J’y plonge, l'œil captivé par ses cercles concentriques qui m’attirent dans un tourbillon de mystère. La toile semble suspendue dans le temps, un souffle cosmique où les particules d’argent et de rouille s'entrelacent dans l’obscurité, telles des étoiles solitaires, éparpillées dans l’infini.

Une orbite invisible entoure cette forme centrale, comme une invitation à explorer les abysses de l’espace. Dans cette immensité, tout semble se rejoindre dans une harmonie secrète, une musique silencieuse où chaque couleur, chaque forme, répond à une vibration plus grande. Les taches de couleur ne sont pas que des formes sur une toile, elles sont les vestiges d’un univers en perpétuel mouvement, témoignant de la naissance de l'invisible, de l’origine de tout ce qui existe. C’est là que réside la poésie de l'art : une vision qui dépasse le visible, une exploration de l’absolu.